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Mélissa Theuriau, victime de harcèlement scolaire - "Ça a été d'une grande violence"

Mélissa Theuriau se confie à coeur ouvert au détour d'un nouvel entretien accordé au magazine "Psychologies"
Mélissa Theuriau se confie à coeur ouvert au détour d'un nouvel entretien accordé au magazine "Psychologies" © Pascal POTIER / VISUAL Press Agency
Sarah Louaguef

L'épouse de Jamel Debbouze multiplie les entretiens avec la presse. À l'affiche du premier long-métrage de son mari, «Pourquoi j'ai pas mangé mon père», la journaliste française s'est confiée dans les colonnes du magazine «Psychologies» pour évoquer sans tabou le harcèlement scolaire dont elle a été victime au cours de son adolescence.

«Ça a été d'une grande violence. Le harcè­­le­­ment scolaire, on commence à en parler aujourd’­­hui dans les médias et dans les films. C’est bien, parce que ça a long­­temps été tabou. Même moi qui vivais dans une famille extrê­me­ment ouverte, je me suis tue. Parce que j'avais honte, je ne voulais pas inquié­ter mes parents ou qu'ils se sentent obli­gés de me défendre.» C'est par ces quelques confidences que Mélissa Theuriau dévoile l'une des périodes les plus sombres de son adolescence. Discrète sur sa vie privée, l'épouse de l'humoriste Jamel Debbouze s'est épanchée dans les pages de la nouvelle édition du magazine «Psychologies » -en kiosque depuis samedi- pour évoquer sa plus mauvaise expérience, survenue alors qu'elle était encore scolarisée au collège.

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"Je me suis fait hospitaliser pour une appendicite que je n'avais pas"

À l'époque, la journaliste et productrice française était moins forte et moins souriante qu'elle ne l'est aujourd'hui. Et pour cause : victime des médisances des autres enfants, la jeune mère de famille affirme avoir été «mise en quarantaine» par ses camarades de classe. Une situation éprouvante qui a atteint certains extrêmes. «Je me suis fait hospitaliser pour une appendicite que je n'avais pas. Après l'opération, quand le chirurgien a constaté que je n'avais rien, il a conseillé à mes parents de discuter avec moi. Ma mère a été formidable : le temps de l'hospitalisation, elle m'a inscrite dans un nouveau collège pour que je n'aie pas à remettre les pieds dans l'autre. Et là, la vie est devenue belle.»

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De cette blessure, Mélissa Theuriau a su en tirer les bons atouts malgré tout. «Cette expé­­rience explique mon goût pour la gentillesse. Parce que je connais la force de la méchan­­ceté, celle qui vous tombe dessus sans raison et qui vous donne le senti­­ment de n’être plus rien du tout», conclut-elle. Une leçon de tolérance qui permet de mieux cerner cette belle personne qu'elle est devenue.

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